La chambre vêtue de nuit
L'ombre de ton corps s'était plaquée sur le papier-peint de la chambre, la lumière orangée du soleil couchant la dessinait délicatement comme une amoureuse voluptueuse qui épousait toutes les formes du désir, je ne pouvais détacher mon regard de ce tableau du soir offert à mes yeux. Tu étais là sombre et si lumineuse. Ne bouge pas, ne respire plus, laisse la beauté de ton corps imprégner le tissu du papier, laisse la lucidité du photographe illuminer cette chambre noire.
Tu veux des chandelles pour accompagner notre intimité, tu veux qu'elles brûlent et ensorcèlent les désirs de nos pensées et de nos corps...alors je te veux nue vêtue du seul voile de tes fantasmes. Tu auras le souvenir de cette chambre à chaque instant que nous y reviendrons, à chaque instant que tu y reviendras. Tu auras ce parfum de nos transpirations, dans le tumulte de nos respirations, qui se sera déposé sur les draps, et les lavages à 60° n'enlèveront rien de la sueur et des fragrances, tout ce que nous aurons vécu dans ce coucher de soleil vivra pour toujours dans ta mémoire.
Je détiens la clé, et quand je la loge dans la serrure de ma mémoire, alors je te vois et je me vois. Tu es là, nue devant moi, si désirable dans ces flammes vacillantes et hypnotiques des bougies. Ta peau se fait brûlante, ta bouche incandescente et tes doigts enflammés transforment mon corps en brasier hurlant l'extinction d'un monde que je ne veux que éloigné le plus possible de mon plaisir et de ton plaisir, je veux que tous deux ne connaissions que le plaisir lent et persécuteur du désir jusqu'à ce qu'il devienne jouissance.
Souviens toi de ce papier-peint, de ce soleil couchant, de ces bougies...Souviens-toi de ma nudité émue et de mon sexe que tu prenais dans ta bouche. Je me souviens de la chaleur de ta salive qui venait baigner mon gland et les lèvres de ta bouche qui glissaient si magnifiquement le long de mon membre jusqu'à l'avaler entièrement. Tu me demandais alors si j'aimais. J'adorais. Continue, ne cesse pas, laisse moi admirer tes lèvres couleur vermillon suivre ainsi la rectitude de mon sexe, laisse moi savourer cette couleur rouge que la tendresse de tes lèvres grave sur la longueur de mon membre.
Ne t'évade pas dans un plaisir unique, dans un plaisir solitaire, dans un plaisir qui deviendrait ennuyeux...Laisse moi goûter le fruit de ton corps et offre le ainsi à mon plaisir et à ton plaisir....
Mais je suis si en retard qu'il me semble que le monde m'attend...
Tu veux des chandelles pour accompagner notre intimité, tu veux qu'elles brûlent et ensorcèlent les désirs de nos pensées et de nos corps...alors je te veux nue vêtue du seul voile de tes fantasmes. Tu auras le souvenir de cette chambre à chaque instant que nous y reviendrons, à chaque instant que tu y reviendras. Tu auras ce parfum de nos transpirations, dans le tumulte de nos respirations, qui se sera déposé sur les draps, et les lavages à 60° n'enlèveront rien de la sueur et des fragrances, tout ce que nous aurons vécu dans ce coucher de soleil vivra pour toujours dans ta mémoire.
Je détiens la clé, et quand je la loge dans la serrure de ma mémoire, alors je te vois et je me vois. Tu es là, nue devant moi, si désirable dans ces flammes vacillantes et hypnotiques des bougies. Ta peau se fait brûlante, ta bouche incandescente et tes doigts enflammés transforment mon corps en brasier hurlant l'extinction d'un monde que je ne veux que éloigné le plus possible de mon plaisir et de ton plaisir, je veux que tous deux ne connaissions que le plaisir lent et persécuteur du désir jusqu'à ce qu'il devienne jouissance.
Souviens toi de ce papier-peint, de ce soleil couchant, de ces bougies...Souviens-toi de ma nudité émue et de mon sexe que tu prenais dans ta bouche. Je me souviens de la chaleur de ta salive qui venait baigner mon gland et les lèvres de ta bouche qui glissaient si magnifiquement le long de mon membre jusqu'à l'avaler entièrement. Tu me demandais alors si j'aimais. J'adorais. Continue, ne cesse pas, laisse moi admirer tes lèvres couleur vermillon suivre ainsi la rectitude de mon sexe, laisse moi savourer cette couleur rouge que la tendresse de tes lèvres grave sur la longueur de mon membre.
Ne t'évade pas dans un plaisir unique, dans un plaisir solitaire, dans un plaisir qui deviendrait ennuyeux...Laisse moi goûter le fruit de ton corps et offre le ainsi à mon plaisir et à ton plaisir....
Mais je suis si en retard qu'il me semble que le monde m'attend...
3 years ago